La notion de risques psychosociaux (RPS) implique à la fois les risques pour la santé physique, mentale et sociale d’une personne au sein de son environnement de travail. Ces derniers sont engendrés par la conjonction de conditions d’emploi défavorables avec des paramètres organisationnels et relationnels interagissant avec le bienêtre mental. Les facteurs à la base des RPS sont divers et évoluent avec le monde du travail mais certaines approches demeurent capables de prévenir leurs apparitions.
Les facteurs à la base des RPS
Derrière ce terme particulier se cachent le stress, la fatigue, et les violences rencontrées par les salariés. Les causes multifactorielles des RPS demandent l’analyse des dimensions organisationnelles, sociales ainsi que relationnelles au travail en tenant compte de l’aspect subjectif accordé par chacun afin de mettre en place des mesures préventives. Ces différents facteurs peuvent toutefois être regroupés en catégories, à savoir : l’intensité et les exigences au travail, le manque d’autonomie, les conflits, la dégradation des rapports de travail et l’insécurité de la situation professionnelle.
Les actions de préventions des RPS figurent notamment dans un corpus législatif issu de la directive 89/391/CEE et inscrites par la suite dans le Code du Travail à travers l’article L. 4121-1. Les obligations des employeurs sont également appuyées par des accords collectifs qui mettent en place un cadre concret apte à identifier, résoudre et prévenir les RPS.
Bienêtre et qualité de vie
Le bienêtre au travail désigne généralement un sentiment d’épanouissement et de satisfaction provenant des salariés. En effet, celui-ci peut simplement se traduire par une émotion subjective éprouvée par un individu provenant du tissage d’un lien conséquent avec son travail, soit à partir de déception et de monotonie débouchant sur des problèmes personnels et professionnels relativement graves.
La qualité de vie renvoie, quant à elle, à des caractéristiques et conditions contribuant à une meilleure motivation et performance au travail. Ce sentiment peut être perçu de manière individuelle ou collective au sein d’une entreprise et favorise l’obtention de satisfaction, ce qui a par ailleurs amené à l’établissement d’un cadre juridique réglementé pour maintenir celle-ci.
Quelles sont les approches ?
La prévention des RPS est un sujet incontournable pour les sociétés, et doit être incluse de manière intrusive dans les négociations pour éviter les accords unilatéraux et assurer une égalité professionnelle entre chaque individu. A l’inverse, l’instauration d’une politique volontaire au sein de l’entreprise correspondra à la solution la plus explicite pour faire part de ces intentions sur l’amélioration de l’environnement de travail, tout en poursuivant des objectifs d’excellences. Enfin, l’élaboration de conditions primant l’écoute et l’interaction collective représente le nexus des éléments anti-RPS. Une ambiance privilégiant les dialogues œuvrera d’autant plus pour le renforcement de la santé et sécurité de travail permettant de prévenir au passage les burn-out.